S'cyanure Dragon Vénérable
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| Sujet: Myriapodes anatomie, morphologie... Lun 4 Oct - 15:45 | |
| Myriapodes Les myriapodes sont des arthropodes comportant un grand nombre de segments corporels sur chacun desquels sont implantés un ou deux appendices locomoteurs (pattes). C’est la raison pour laquelle les myriapodes sont appelés mille-pattes. Les myriapodes présentent trois types de segments : » la tête qui porte des antennes, des yeux et des pièces buccales complexes (lèvre supérieure et inférieure entre lesquelles on distingue une paire de maxilles, une paire de mandibules et une paire de forcipules en forme de crochets et souvent en relation avec une glande à venin) ; » les segments du corps, tous identiques, nombreux (de 15 à 181) et portant soit une paire de pattes, soit deux (diplopodes) ; et » le segment terminal ou telson, généralement de forme particulière et différente des autres segments du corps. Haplophilus subterraneus (Chilopodes) | La classification des myriapodes est basée sur la position de l’orifice génital.
| On distingue ainsi les Chilopodes et les Progonéates. » Les Chilopodes ou Opisthogonéates comprennent essentiellement des espèces carnassières dont les plus connues sont les scolopendres. Ces animaux ont un corps aplati avec une tête armée de forcipules ou crochets, souvent venimeux (certaines espèces sont dangereuses pour l’homme). Le corps comprend, selon les espèces, entre 19 et 181 segments ; le dernier porte l’anus, l’avant-dernier, l’orifice génital. La grande majorité des Chilopodes ont des mœurs nocturnes. Ils passent la journée cachée sous des pierres, dans la litière ou plus ou moins profondément enfouis, au chaud, dans des composts. Ils sortent la nuit et capturent diverses proies qu’ils paralysent d’une morsure venimeuse à l’aide de leurs crochets. Parmi les Chilopodes les plus communs en France, on peut citer des scolopendres ( Scolopendra, Cryptops), des géophiles ( Haplophilus) et des lithobies ( Lithobius, Scutigera). » Les Progonéates sont appelés ainsi parce que leur orifice génital est placé en avant du corps. On distingue trois groupes : les Pauropodes, extrêmement petits, blanchâtres, fréquents dans les litières ; les Symphiles, un peu plus grands (jusqu’à 8 mm), sur le sol et dans la litière et les diplopodes qui possèdent deux paires de pattes par segment. Beaucoup de diplopodes portent des glandes qui sécrètent des produits toxiques variés. Deux diplopodes communs dans les jardins : Brachydesmus superus (haut gauche) et le blaniule moucheté (Blaniulus guttulatus) | Les diplopodes les mieux connus sont les iules (Polydesmus, Blaniulus, Tachypodoiulus, Schizophyllum), animaux au corps cylindrique, sombres ou noirs, s’enroulant en spirale quand ils sont menacés ou les Gloméris, souvent confondus avec les cloportes qui sont des crustacés. Ils sont capables de s’enrouler en boule quand on les inquiète.
| Certains diplopodes tropicaux de grande taille fabriquent de l’acide cyanhydrique et peuvent le projeter à distance respectable sur leurs ennemis. Ces projections peuvent être dangereuses même pour l’homme. Glomeris (Glomeris marginata) | Les gloméris se rencontrent essentiellement dans les litières forestières. Dérangés, ils ont la capacité à se rouler en boule et garder cette posture pendant de très longs moments au point de décourager quiconque voudrait les voir se déplier, par exemple…
Au printemps, il n'est pas rare de voir plusieurs dizaines de ces animaux vagabonder sur les allées forestières. Je ne sais pas à quoi riment ces déplacements.
| Iule (Tachypodoiulus albipes) | Les iules se rencontrent également dans les litières forestières. S'il leur arrive de se rouler en boule, celle qu'ils forment ne les protège guère… Remarquablement, une fois qu'ils ont décidé de se déplier, c'est toute une aventure pour les contraindre à se remettre en boule.
Les iules, à l'instar des gloméris, manifestent également ces comportements erratiques dans les allées forestières découvertes.
| source: http://www.ecosociosystemes.fr/myriapodes.html | |
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